Dans le cadre de contribuer dans l’élimination des Violences Basées sur le Genre (VBG), l’ABUBEF, à travers ses jeunes du Mouvement d’Action des Jeunes (MAJ) a organisé une conférence-débat à l’intention des jeunes provenant de différents quartiers de la capitale économique du Burundi ce 11 Décembre 2024. Ils ont participé, certains en présentiel et d’autres en ligne.
L’objectif principal de cette conférence était de mobiliser les jeunes pour bâtir une société sans Violence Basée sur le Genre (VBG). Le thème abordé était : “Comment affronter et gérer les conséquences liées aux violences basées sur le genre (VBG)”.
Les différents panélistes ont d’abord mis en lumière certaines causes des VBG, notamment : – les normes culturelles burundaises, telles que la charge non rémunérée des femmes dans les tâches ménagères, qui représente trois fois plus d’heures que pour les hommes.
Les violences psychologiques, souvent responsables de troubles tels que la dépression. Les jeunes participants ont également posé des questions sur des problématiques spécifiques, notamment :
Le harcèlement sexuel en ligne :
Face à cette question, Alain Joseph Hatungimana, l’un des panélistes, a mentionné l’existence de plateformes en ligne proposant des programmes de thérapie et de suivi accessibles aux victimes.
Parmi les raisons évoquées par les jeunes figuraient les causes économiques, le manque de sensibilisation, les normes sociales défavorables, les blocages imposés par certains hommes à leurs épouses, ainsi que le manque d’estime de soi chez certaines femmes.
Recommandations principales : ne pas banaliser les VBG et encourager leur dénonciation, impliquer les hommes dans la lutte contre les VBG, en promouvant une masculinité positive, renforcer le dialogue entre parents et enfants pour mieux prévenir ces violences, introduire des modules éducatifs sur les VBG dans les programmes scolaires et assurer une prise en charge adaptée des victimes par des spécialistes dans le domaine de la lutte contre les VBG.
Jeunes et adultes, soyons toujours à l’œuvre pour éradiquer les violences basées sur le genre.
La santé sexuelle et reproductive nous concerne tous !