A l’occasion de la campagne des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), l’Association Burundaise pour le Bien Être Familial, ABUBEF en sigle, se joint à la Communauté Nationale et Internationale dans l’engagement de mettre fin à ce fléau mondial.
Le thème mondial de la campagne des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre de cette année, qui se dérouleront du 25 novembre au 10 décembre 2021, est « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »
Le thème de l’ABUBEF de cette année 2021 étant : « Contribuons à la lutte contre les violences faites aux femmes et priorisons leurs choix en matière de la santé sexuelle et reproductive »
L’ABUBEF s’est engagé d’intégrer dans ses services la prise en charge des victimes de ces VBGs tout en sachant que ces dernières ont un impact négatif sur la vie et la santé des femmes et des filles.
Les violences faites aux femmes et aux filles sont une réalité au Burundi. Ces violences peuvent être sexuelles, morales, psychologiques, physiques, économiques, etc…. Ceci Ces violences ont des conséquences multiples sur la vie humaine. Ici nous citerons entre autres : la propagation des maladies sexuellement transmissibles, des blessures psychologiques et physiques, la pauvreté et la livraison aux drogues voire des suicides. A tout ce qui précède, l’ABUBEF lance un appel vibrant :
- à ses membres volontaires, membres du personnel et toute autre personne : de prendre le devant dans la lutte contre les VBG ;
- au ministère de la solidarité : multiplier les séances de sensibilisation auprès de la communauté, leaders administratifs et les leaders religieux.
- au ministère de la justice : de revisiter les textes et les dispositions relatives aux VBG et de procéder à leur actualisation/révision ou amendement, punir sévèrement les auteurs des VBG, protection des témoins des cas des VBG ;
- au Parlement : d’adopter une loi spécifique et unique régissant les aspects en rapport avec les VBG au Burundi car parfois il y a des articles du code pénal contradictoires à ceux relatifs des VBG.
- à la société civile : organiser un plan de plaidoyer pour l’actualisation et l’harmonisation des textes relatifs aux violences sexuelles et celles basées sur le genre ;
- au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida : sensibiliser la population de fréquenter les centres de prise en charge des VBG, multiplier les centres d’accueil
Contribuons à la lutte contre les violences faites aux femmes et priorisons leurs choix en matière de la santé sexuelle et reproductive !!!